Side Business : le banc de touche qui redonne souffle aux salariés fans de sport
“Je n’ai pas le temps” : un faux diagnostic
Chaque salarié l’a déjà dit.
Non parce que les journées sont trop courtes.
Mais parce que la bande passante mentale est saturée.
Pression. Objectifs. Réunions. Deadlines.
Tout absorbe, jusqu’à l’essoufflement.
Un salarié sur deux affirme manquer de temps.
Pourtant, une étude Gallup (2023) montre que près de 20 % des heures travaillées sont consacrées à des tâches sans valeur ajoutée.
Le problème n’est pas l’agenda.
Le problème, c’est l’espace mental.
Le vrai blocage : la peur de lâcher
Le frein n’est pas l’organisation des journées.
C’est la peur que tout bascule dès qu’une pause est prise.
Un salarié sportif l’a exprimé ainsi :
“Si je prends une heure pour moi, tout explose.”
Cette peur verrouille.
Chaque minute libre devient une menace.
Résultat : pas de respiration. Pas d’espace pour tester. Pas de marge pour créer.
Quand la pression monte, le jeu se rétrécit
En sport comme en entreprise, la pression a un effet mécanique :
→ Plus elle augmente, plus le jeu se referme.
Il reste une seule option : tenir coûte que coûte.
Mais en apnée, même les plus solides finissent par s’écrouler.
En France, plus de 2,5 millions de salariés sont en situation d’épuisement professionnel (source : Malakoff Humanis, 2024).
Pas par manque de compétences.
Pas par manque d’envie.
Mais parce qu’ils jouent sans banc de touche.
Le banc de touche oublié
Un coach ne laisse jamais ses titulaires 40 minutes sur le terrain.
Sans rotation, l’intensité chute, les blessures arrivent, la lucidité disparaît.
Dans l’entreprise, le constat est identique :
sans relais, sans respiration, la performance s’effondre.
Le side business, bien pensé, devient ce banc de touche :
- Une zone sans enjeu vital, où l’erreur n’est pas fatale
- Un sas mental qui relâche la pression quotidienne
- Un levier créatif et financier qui redonne de l’énergie
Plus qu’un revenu : un rééquilibrage
Le side business agit d’abord comme un amortisseur de pression.
👉🏿 Pour le salarié :
- Diversification des énergies (créativité, compétences, argent)
- Développement de compétences transférables (digital, projet, communication)
- Maintien d’une zone libre, sans reporting ni hiérarchie
- Sentiment de contrôle retrouvé
👉🏿 Pour l’entreprise :
- Réduction des risques de burn-out et d’absentéisme
- Salariés plus engagés, parce qu’ils ne travaillent pas en apnée
- Image employeur renforcée (autonomie, équilibre)
Le side business se révèle moins un risque qu’un stabilisateur de performance.
Témoignages terrain
Le podcast comme respiration
Un salarié passionné de sport lance un podcast hebdomadaire.
Une heure par semaine hors bureau.
Résultat : réseau élargi, idées nouvelles, souffle retrouvé dans le management.
La micro-marque textile comme énergie
Une salariée en poste RH développe une petite ligne textile.
Deux soirées par semaine.
Retour à la création pure, motivation réactivée.
Ses collègues notent un regain d’enthousiasme.
La formation en ligne comme transmission
Un coach salarié conçoit un module en ligne pour partager son expérience de terrain.
Pas un gouffre de temps, mais une respiration.
En quelques mois : revenus complémentaires, confiance renforcée, sérénité au quotidien.
Ces projets n’engloutissent pas tout le temps disponible.
Mais ils restituent du souffle.
Sport et entreprise : une logique identique
Dans le sport de haut niveau, la récupération fait partie de la performance.
Ce n’est pas du temps perdu. C’est du temps investi.
Dans l’entreprise, le side business joue ce rôle.
Pas une fuite.
Pas une distraction.
Mais une assurance performance durable.
Et maintenant ?
Sans banc de touche, le salarié s’épuise.
Avec un side business bien pensé, l’équilibre se restaure.
Le souffle revient. L’énergie circule. La performance se maintient.
👉🏿 Quel est votre banc de touche actuel ?
👉🏿 Quel side business redonnerait du souffle à votre quotidien ?